Recettes de cuisine pour le NaNoWrimo

Préparation du NaNoWriMo de novembre en cuisine

Comment bien gérer la succession des préparations en fonction de leurs cuissons en Instant Pot et au four ? Je suis en train de préparer le mois d’écriture du NaNoWriMo de novembre en cuisinant des plats cuisinés, conservés dans le congélateur.

Cet article ne donne pas des indications à suivre à la lettre, il vous invite plutôt à regarder ce que vous avez dans vos placards, à traiter ce qui nécessite d’être mis en œuvre rapidement comme les légumes frais, ce qui mérite d’être utilisé pour préparer des repas rapidement quand vous aurez fini d’écrire vos chapitres. C’est ainsi que je m’organise, une ou deux fois par mois, selon mon inspiration, ça marche plutôt bien.

Voici ce que j’ai préparé le dimanche 30 septembre, par une belle matinée ensoleillée.


Ustensiles de cuisine

  • 1 petit four
  • 1 Instant Pot
  • 1 micro-onde
  • 1 robot-pâtissier
  • 1 petit mixer
  • 1 petit batteur

Recettes réalisées

  • Caviar d’aubergine au petit four
  • Ratatouille à l’Instant Pot
  • Tapenade de tomates séchées au mixer Moulinex
  • Flan de purée de courge butternut au petit four
  • Crèmes caramel à l’Instant Pot (et au petit four)
  • Meringues au petit four

Temps

  • 2 heures de préparation
  • 1/2 heure de nettoyage
  • plus une heure pour le séchage des meringues

Ingrédients

Caviar d’aubergine

  • 1 aubergine
  • huile d’olive
  • sel si besoin

Ratatouille

  • 1 aubergine
  • 2 grosses tomates
  • 3 piments doux
  • oignons émincés congelés
  • ail
  • origan
  • huile d’olive
  • un peu de bouillon de légumes
  • sel si besoin

Flan de courge butternut

  • Purée de courge déjà cuite
  • 2 œufs entiers
  • un peu de lait
  • un peu de parmesan râpé

Crème caramel

  • 4 jaunes d’œufs (4 blancs réservés)
  • 1 litre de lait
  • 1 petite bouteille de caramel liquide

Meringues

  • 4 blancs réservés
  • 1 pincée de sel
  • Sucre glace

Réalisation

En ce dernier matin de septembre, je viens de faire plusieurs préparations parfaites pour l’été indien, à base de légumes méditerranéens.

Le caviar d’aubergine

J’ai d’abord commencé par le caviar d’aubergine.

J’ai préchauffé le four, pendant que je préparais une belle aubergine. Coupée en deux, je les ai posées dans un plat en fonte, j’ai fait des entailles dans la chair, mis un peu de sel et d’origan et d’huile d’olive. J’ai enfourné le plat dans le petit four chaud, pour 25 minutes à une demi-heure. J’ai surveillé pendant que je faisais les autres préparations.

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La ratatouille

J’ai continué par la ratatouille avec l’autre aubergine, deux tomates, trois petits piments doux jaunes.

J’ai allumé l’Instant Pot en mode Sauté, programmé pour 30’ par défaut, au maximum, sans rien y changer. Un peu d’huile d’olive toujours et je mets des oignons congelés déjà émincés à rissoler. J’ajouté les dés d’aubergine avec leur peau. Je remue bien l’ensemble. J’ajouté de l’ail, entier, pour changer, de l’origan toujours, parce qu’il y en avait beaucoup au jardin cet été. Puis les dés de tomates, avec la peau encore, ça va plus vite et conserve les vitamines. Enfin je mets les morceaux de piments doux, jaunes, ils ajoutent de la couleur. Cette fois, j’ajouté des morceaux de purée de courge butternut et un peu de bouillon fait récemment avec des légumes et la butternut. Ce n’est pas forcément la recette originale, mais je cherche la simplicité en utilisant ce que j’ai sur place et je vise plusieurs plats à la fois. En effet, à la fin je récupérerai le bouillon en plus pour une soupe ce soir.

J’ai programmé l’Instant Pot en mode Steam, 15’. J’ai laissé l’appareil sans m’en occuper jusqu’à ce que la valve de fermeture tombe naturellement. Ainsi j’ai moins de vapeur, si ça posait problème dans ma maison, mais pour l’instant tout est ouvert sur le jardin et il fait encore très beau.

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Les petits flans de courge butternut

Pendant cette cuisson, j’ai préparé deux petits flans de courge butternut avec le ramequin de purée que j’avais conservée de ma précédente cuisson du légumes de saison.

J’ai battu deux œufs entiers dans un peu de lait et j’ai malaxé la purée dans le mélange. J’ai réparti l’appareil dans deux ramequins, mis du parmesan sur le dessus et passé au four, chaud, puisque la cuisson des moitiés d’aubergines étaient terminée, elles étaient bien dorées, je venais de les sortir pour les mettre à refroidir avant d’en faire le caviar d’aubergine.

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La tapenade de tomates séchées

Alors, j’ai préparé de la tapenade de tomates séchées, de la même façon que je fais de la tapenade d’olives noires ou vertes, en ajoutant des câpres et des harengs à l’huile. Cette fois, j’ai mis un piment au vinaigre, ce n’est pas indispensable. Moi, j’aime ce qui est fort, j’aurais un peu tendance à mettre du piquant fort partout. C’est juste une indication pour utiliser ce qu’on a sous les mains, sans suivre des recettes figées, en faisant preuve de créativité.

J’utilise pour mes tapenades, un petit mixer Moulinex, bien pratique. Pour récupérer le reste de tapenade de tomates séchées à l’huile, j’ai fait le caviar d’aubergine dans le bol du mixer. Là non plus, ce n’est pas la recette d’origine, mais je privilégie les solutions simples, les moins coûteuse en temps et énergie. La préparation de tomates n’était pas incompatible avec la purée d’aubergine. J’ai ajouté du jus de citron (en bouteille sicilienne), deux petites gousses d’ail écrasées au presse-ail et un peu de cumin. J’ai mixé rapidement. Pas trop, juste de quoi enlever les longues fibres récupérées à la petite cuiller dans la peau des aubergines.

J’ai mis en petits pots la tapenade et le caviar. Je préfère faire moins de préparation et en faire des fraîches plus souvent. C’est rapide et pratique quand j’ai un petit creux lorsque j’arrête l’écriture, de me faire une tartine de tapenade. C’est mieux que de prendre un peu de charcuterie, que parfois j’apprécie aussi, mais les légumes doivent être meilleurs pour la santé. Le pâté de campagne que je trouve à Kergroës, qui me rappelle tant ma grand-mère, reste un luxe que je m’offre parfois. Ce n’est pas mon pain quotidien.

Les crèmes caramel

Après la ratatouille, j’ai lavé la cuve intox de l’Instant Pot que j’allais utiliser pour faire des crèmes caramel. J’avais ouvert un pack de lait pour le thé offert à mon ami Bruno, je devais l’utiliser rapidement. Envie de crèmes aux œufs puisque j’avais des œufs frais.

J’ai mis de l’eau dans le fond de la cuve avec le support en grille.

J’ai cassé quatre œufs dans un grand saladier (les œufs qui me restaient après les deux utilisés pour les deux ramequins de flan de courge butternut qui cuisaient dans le four toujours chaud), j’ai mis les quatre blancs tout de suite dans la cuve du robot pâtissier pour faire des meringues dans la foulée, tant que les œufs étaient à température ambiante.

J’ai mis le fond d’un sac de sucre. Je n’ai pas pesé. Au pif ! Encore une fois pour utiliser ce que j’avais sur place. Il est bien de finir les sacs, pas de laisser traîner des fonds de trucs qu’on oublie dans les placards. Tout doit circuler. J’ai sorti un autre petit mixer, Philips celui-là, que je dois avoir depuis les années 90, qui fait batteur à œufs, pratique pour les mayonnaises ou pour monter un blanc d’œuf rapidement. J’ai mis les deux pales pour battre le mélange jaunes d’œuf et sucre jusqu’à ce qu’il blanchisse et même devienne un peu crémeux.

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Pendant ce temps, je faisais chauffer le lait dans le micro-onde, par petites sessions, pour surveiller et éviter que le lait déborde dans le four.

Quand tout était à point, j’ai versé doucement le lait chaud dans le mélange des œufs et du sucre.

J’ai préparé mes ramequins pour faire cuire ma crème caramel. J’ai mis du caramel liquide tout préparé (acheté au rayon pâtisserie en grande surface en petite bouteille) dans le fond des petits pots hérités du restaurant que tenait ma grand-mère du début du XXe siècle jusqu’après la guerre. Mon mélange était plus important, j’ai dû poser sur le dessus des petits pots une autre grille-support et ajouter quatre ramequins de desserts du commerce, conservés à cet usage. J’ai couvert d’un papier d’alu pour éviter que la vapeur d’eau redescende sur les crèmes caramel.

J’ai fermé l’Instant Pot, l’ai scellé, en programmant Manuel, 15’. J’ai laissé la pression retomber naturellement, ce qui a mis 23’.

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Les meringues

Il restait à faire des meringues avec les quatre blancs d’œufs du bol en intox du robot pâtissier.

J’ai bien battu l’ensemble après avoir mis une pincée de sel. J’avais vu que je n’avais plus de sucre normal en finissant le grand sac. J’ai pris du sucre grossier pour les confitures et j’en ai fait du sucre glace en le mixant finement dans le petit mixer Moulinex. J’ai ajouté cuillère après cuillère jusqu’à ce que l’ensemble me semble assez solide pour être mis en grosses meringues. J’ai dû remettre sur 5 pour que l’ensemble durcisse et fasse un vrai bec qui ne soit plus du tout liquide.

J’ai formé des grosses meringues en me servant de la demi-lune de boulangerie, je les ai posées sur le papier sulfurisé posé sur la plaque du petit four, dont la chaleur serait mise au minimum, 100°, en laissant la porte entrouverte, tenue par une cuillère en bois.


Voilà, j’ai fait plusieurs repas complets, de l’apéritif avec les tapenades aux plats, avec les flans butternut ou la ratatouille, jusqu’aux desserts avec les crèmes caramel et les meringues.

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En deux heures et demi, disons trois heures avec la vaisselle et les rangements, tout était fait. Il fallait attendre que les plats refroidissent avant de les mettre au congélateur, étiquetés, datés.

En écoutant France-Musique au salon et les oiseaux au jardin.

Les pies font maintenant une vraie manif dans les grands chênes du bas de la prairie !

Bon appétit !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 30 septembre 2018


Pour en savoir plus sur le NaNoWriMo :

https://gaellekermen.net/repertoire-des-articles-sur-le-nanowrimo-avec-scrivener/
https://gaellekermen.net/2018/10/01/preparation-du-nanowrimo-en-octobre/


portraitGaelleKermenparAnaLDSGaelle Kermen est l’auteur des guides pratiques Scrivener plus simple, le guide francophone pour MacWindows, iOS et Scrivener 3, publiés sur toutes les plateformes numériques.

Diariste, elle publie les cahiers tenus depuis son arrivée à Paris, en septembre 1960. Publications 2018 : Journal 60 et Des Pavés à la plage Mai 68 vu par une jeune fille de la Sorbonne.

Vaguemestre depuis 1997, blogueuse des années 2000, elle publie plusieurs blogs sur ses sujets de prédilection, l’écriture sur gaellekermen.net, les chantiers d’autoconstruction sur kerantorec.net, les archives d’un demi-siècle sur aquamarine67.net et les voyages ici ou ailleurs sur hentadou.wordpress.com

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Les bases de l’Instant Pot : cuire des œufs durs

L’Instant Pot est une mijoteuse électrique à prix abordable permettant de gagner du temps dans la préparation de plats nécessitant autrefois des heures de cuisson. C’est le nouvel avatar de notre bonne vieille cocotte-minute. Je l’utilise beaucoup en période d’écriture intensive, préparant des gros plats reconstituants dont je congèle une partie.

Ici je commence une série sur les bases de l’Instant Pot.

J’ai fait des œufs durs à l’Instant Pot en suivant une recette en anglais.

https://www.kitchentreaty.com/how-to-make-hard-boiled-eggs-in-the-instant-pot/

Dans mes ustensiles de cuisine à l’ancienne, j’ai un cuit-œufs datant peut-être des années 50 ou 60. Je suis archiviste dans tous les sens du terme.

Recette Oeufs durs IP - 1 sur 5

Bien sûr, on peut aussi poser les œufs sur la grille fournie avec l’appareil ou dans la fleur en inox qu’on peut acheter chez Ikea ou Amazon.

On met un verre d’eau dans la cuve. Les œufs ne vont pas cuire dans une grande quantité d’eau bouillante, comme on a coutume de le faire, mais à la vapeur.

On ferme l’Instant Pot, on pousse le clapet de fermeture hermétique sur Sealing. On sélectionne Pressure, High Pressure, puis le temps : 5 minutes.

Recette Oeufs durs IP - 2 sur 5

On prépare à côté un saladier d’eau froide avec des glaçons pour rafraîchir les œufs dès leur sortie de l’appareil.

À la fin de la cuisson, dès la sonnerie, on prend des gants en silicone pour pousser le clapet sur Venting. La vapeur s’échappe.

On ouvre le couvercle, on le pose sur le côté.

On sort les œufs pour les mettre dans l’eau froide.

Recette Oeufs durs IP - 3 sur 5On déguste.

Recette Oeufs durs IP - 4 sur 5

J’ai été étonnée de la qualité de l’œuf goûté. Je pourrais dire que je n’en ai jamais mangé de meilleurs. La coquille s’enlève facilement. La texture est parfaite.

Recette Oeufs durs IP - 5 sur 5


Les bases : cuire des œufs durs

  • 1 verre d’eau dans la cuve, une grille ou un support dans le fond.
  • Manip : Sealing, Pressure, High Pressure, 5’
  • Lâcher tout de suite la vapeur QR (Quick Release = Rapide libération)
  • Rafraîchir.
  • Peler et déguster.

 


Gaelle Kermen,
Kerantorec, le 19 mars 2017


Cet article est extrait d’un chapitre sur les Bases de l’Instant Pot d’un livre en préparation pour bien manger en période créative.

Gaelle Kermen est l’auteur de plusieurs guides francophones sur le logiciel et l’application Scrivener (Mac, Windows, iOS). Elle prépare une série d’essais de philosophie pratique pour les auteurs et les créateurs.

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Recette : faire son pain de ménage

Ma relation au pain est une longue histoire, humaine et littéraire, qui fera l’objet d’autres chapitres. Faire soi-même son pain, c’est assez simple finalement. Bien sûr, on n’aura pas la qualité des boulangers professionnels, mais on aura la qualité du pain de ménage, comme on disait autrefois, avec beaucoup de satisfactions et de grandes économies. Une meilleure qualité aussi si on achète de bonnes farines.

Ma recette de base

Ingrédients

  • 500 g de farine à graines
  • 300 ml d’eau tiède
  • 1,5 cuillère de sel
  • 1 sachet de levure de boulangerie

Outils

  • Robot-pâtissier
  • Corne pâtissière
  • Panière boulangère
  • Bol ou plat
  • Plaque réfractaire à pain et pizza
  • Four électrique

Je mets les ingrédients dans la cuve du robot-pâtissier et j’appuie sur la vitesse 1. Le programme permet un malaxage lent pour faire une boule, puis il passe en vitesse 2 et le pétrissage se fait alors.

Le tout dure 9 minutes avec mon robot-pâtissier.

Ensuite, je sors l’appareil de la cuve à l’aide d’une corne de pâtisserie et je pétris la pâte à la main sur ma plaque de marbre de plan de travail. C’est toujours un bonheur de sentir la pâte prendre vie sous la main. La partie malaxage mécanique enlève cette sensation que j’aime reproduire en pétrissant un peu à la main. Si je n’ai pas le temps, je passe directement à la phase suivante.

Je forme un pain que je mets à lever dans des panières de boulangerie.

En ce moment d’hiver, où le vent souffle en tempête, où la pluie bat les vitres, il fait trop humide pour laisser le pain lever à l’air libre comme en été, sous le regard du soleil derrière une vitre.

J’ai mis le pain dans un plat en fonte et je l’ai fait lever sur le coin du poêle Godin de mon bureau, mon seul chauffage quand je travaille à mes manuscrits. Il a bien levé sous la mousseline que je réserve à cet effet.

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J’ai attendu l’après-midi pour bénéficier des heures creuses électriques et j’ai fait chauffer le four avec la plaque réfractaire dedans.

Une heure plus tard, j’ai enfourné le plat en fonte. Je n’ai touché à rien, j’avais trop peur que le pain levé s’effondre au moindre choc ou coup de vent.

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J’ai donné un coup de buée en mettant un ramequin d’eau dans le four et en faisant gicler des gouttes sur les parois chaudes pour que ça fasse : Pschitt ! Pschitt ! Pschitt !

J’ai programmé 40 minutes à four très chaud, car j’aime le pain bien cuit et croûté.

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Quand je suis revenue dans ma cuisine, le pain avait pris un coup de chaud. Il n’est pas aussi beau qu’un pain professionnel, mais c’est le mien, il me convient, je l’apprécie, je me régale.

Nouvelles de mes écritures

Cet article est extrait d’un chapitre d’un livre que je viens de mettre en chantier : La cuisine plus simple, dans le cadre d’une série d’essais sur La vie créative plus simple.

Bien manger est essentiel lors de nos grands chantiers, qu’ils soient d’écriture ou de restauration d’une maison ou d’un jardin. Je vais transmettre quelques uns de mes trucs accumulés au cours des dernières décennies sur mon domaine de Kerantorec.

Je vous souhaite une excellente nouvelle année 2018. Réalisez vos rêves. Soyez vous-même.

Bel appétit !

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 5 janvier 2018

Recette de glace au yaourt maison et aux mures du talus

Recette de glace au yaourt maison et aux mûres du talus

Ingrédients

  • 285 g de mûres sauvages (c’est tout ce que j’ai réussi à cueillir, tant c’est fastidieux et dangereux, je passe mon temps à avoir des épines dans les doigts, même avec des gants, qui sont toujours percés au bout !)
  • 140 g de sucre
  • 2 yaourts bio ou maison


Ustensiles

  • 1 pichet pour le jus
  • 1 chinois pour passer le jus et fruits
  • 1 sorbetière Lagrange
  • Des ramequins pour faire des portions individuelles plus faciles à servir que des glaces extraites d’un grand bac comme dans le commerce. Les industriels mettent des adjuvants que je ne mets pas.

Procédure

La veille

Je cueille les mûres sans me prendre trop d’épines. Je les pèse et les couvre de la moitié du poids en sucre cristallisé.

Je laisse macérer au frais. Du jus commence à sortir.

Je fais crever les fruits dans une casserole pour que le jus sorte encore plus. Ou au micro-ondes, je les passe deux fois 2’5, soit cinq minutes.

Je verse l’ensemble fruits et jus au chinois en poussant avec un pilon.

Je garde les fruits pour aromatiser des yaourts ou comme hier agrémenter un porridge préparé dans l’Instant Pot qui a un programme pour ça. Recette plus bas.

Je laisse refroidir le sirop de mûres obtenu pendant que la cuve de la sorbetière reste au congélateur. Une nuit pour moi. Et je mets les récipients pour les glaces aussi à refroidir au congélateur.

Le jour du turbinage

« Une glace est toujours meilleure quand elle vient d’être turbinée. »

C’est ce que disait Christian Millau, le célèbre critique gastronomique qui vient de mourir, dans les années 70 aux débuts de la revue Le Nouveau Guide Gault-Millau dont ma sœur était secrétaire de 1969 à 1972. Je n’ai jamais oublié le conseil entendu à la radio quand j’étais étudiante et gagnais des sous en écrivant des enveloppes pour les abonnements de la revue avec toute la famille et les amies. Les listings des adresses étaient en bandes perforées, mais on écrivait les adresses à la main, c’était très chic encore !

Grâce au Guide, ma sœur était logée dans un appartement agréable au sixième étage du 10 rue du boulevard Poissonnière, à côté du journal L’humanité, avant qu’il déménage rue du Colonel Fabien. Elle me faisait la grâce de m’y héberger quand j’étais à la Fac de Vincennes. C’est là que j’ai écrit Aquamarine de 69 à 72 et que j’ai rempli de nombreux cahiers, tant la vie alors était intense et passionnante.

Donc, après une pensée émue pour Christian Millau qui nous avait bien intéressés à la gastronomie et aux bons produits (nous en avions souvent à la maison, restant des dégustations faites pour le journal), je sors le pichet du jus de mûres en sirop et j’ajoute deux yaourts.

Je mélange bien à la cuiller en bois ou au fouet. Inutile de salir le bol du blender ni même un fouet pour mixer plus finement l’appareil, les pales de la turbine vont se charger de bien mélanger le tout au cours du turbinage.

J’allume la sorbetière. La mienne est une Lagrange, elle affiche 40 minutes. Les pâles tournent. Je verse alors l’appareil du pichet dans le trou de la sorbetière.
Je pars faire autre chose, car j’ai toujours beaucoup de choses à faire sur mon domaine ou au bureau, là je devais finir des corrections par Antidote sur le roman d’une amie à qui j’ai prêté mon bureau depuis avril pour qu’elle le retravaille.

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Je reviens quarante minutes plus tard et c’est prêt. Je goûte. C’est parfait pour moi. Pas trop sucré. Pas trop lourd. Pas trop gras. Savoureux comme je l’espérais. Avec une texture parfaite comme je l’aime.

Je sors les petits ramequins réfrigérés et je verse des portions de crème glacée aux mûres du talus.

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Je garde un ramequin pour mon déjeuner au freezer le temps de dresser ma table. Tous les autres sont déjà mis au congélateur, deux par deux, pour ne pas les laisser trainer à l’air libre dehors. Je les sortirai assez tôt avant un déjeuner entre ami-e-s pour qu’ils ne soient pas trop durs et reprennent fière allure.
C’est un sorbet aux yaourts et aux fruits de saison vraiment simple à faire et réussir.

Recette du porridge à l’Instant Pot

Proportions

On mesure une tasse de flocons d’avoine pour une tasse et demi de lait dans un récipient allant au bain-marie, on pose ce récipient dans la cuve inox de l’Instant Pot où l’on a versé deux verres d’eau.

porridge du Comptoir irlandais

Cuisson

On allume l’Instant Pot, on appuie sur le bouton Porridge, on part faire autre chose. On revient, c’est prêt et chaud, ça n’a pas brûlé et on n’a pas de casseroles à laver ou à récurer.

porridge Instant Pot

 

Et voilà le porridge avec les mûres récupérées. En cuisine plus simple :

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

Lavoisier d’après AnaxagoreIMG_4481

Bon appétit et bel été !

Gaelle Kermen, Kerantorec, 15 août 2017


Sur Christian Millau et le guide gastronomique Gault et Millau

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Millau

Recettes naturelles : ail des ours en salades et pesto

Plantes sauvages comestibles : ail des ours en pesto et salade mode lyonnaise

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Soleil d’hiver entre les branches sur l’ail des ours nouveau (entre des arums sauvages)

L’ail des ours est une plante commune de sous-bois humides que je ne connaissais pas, jusqu’au printemps dernier (Pentecôte 2015), quand  une amie allemande en vacances au Pouldu (sur les pas de Gauguin) m’a apporté une salade confectionnée par ses soins, délicieuse, juste taillée en julienne avec sel et huile.  C’était si bon qu’elle m’en a apporté des plants trouvés dans un bois voisin de son gîte. Elle les a plantés elle-même et en fin d’hiver, j’ai eu le bonheur de voir que les plants s’étaient naturalisés au point de s’étaler sur un bon carré.

Une plante à ne pas confondre avec muguet ou colchique

Je ne connaissais pas cette salade naturelle, parce que je la confondais avec le sceau de Salomon que je savais toxique, je ne m’en approchais donc pas. En fait cette plante peut surtout être confondue avec le muguet, les feuilles se ressemblent, mais les fleurs ne sont pas des clochettes, plutôt des étoiles blanches (je mettrai des photos quand les plants seront en fleurs, d’ici quelques jours). Le muguet est toxique. Il paraît que l’ail des ours peut être confondu avec les plants de colchiques. Je n’en ai pas chez moi. Pas de risque. Si, encore un : j’ai beaucoup d’arums sauvages dans mes sous-bois et l’endroit où Pauline a planté les plants d’ail des ours l’an dernier est entouré ou même envahi d’arums. Il faut veiller à cueillir les feuilles une par une pour ne pas arracher en même temps des feuilles d’arums,  mais les formes ne sont pas du tout semblables, évasées pour les arums, effilées pour les aux des ours.

Pour reconnaître l’ail des ours

Il faut froisser les feuilles pour s’assurer qu’elles ont bien l’odeur de l’ail, très forte et parfumée, et on peut la goûter. Le goût de l’ail est présent.

Pourquoi des ours ?

Parce que cette plante sort de terre à la fin de l’hiver, comme les ours quand ils sortent de leur hibernation. Ça tombe bien, c’est l’époque où je sors aussi de la mienne, où j’écris moins longtemps dans mon lit, où je sors au jardin, où je commence à évaluer les dégâts des tempêtes sur les grands arbres du domaine, où j’envisage ce qui doit être élagué ou abattu, avant la remontée de la sève printanière. L’ail des ours donne de la force, de l’é nergie et des vitamines. Je vais en faire mon miel, comme dirait l’ours.

Salade d’ail des ours

L’an dernier, Martina m’avait apporté une salade d’ail des ours, dont je m’étais régalée, les feuilles taillées en julienne, assaisonnée de sel et arrosée d’huile de tournesol. Très simple, vitaminée et goûteuse.

Ce printemps, j’en fais des salades, soit je les mange seules, soit je les complète d’autres crudités (mâche, salade feuille de chêne ou batavia, ou carottes, ce que j’ai sous la main) ou cuitdités (betteraves rouges).

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Salades de fin d’hiver : houmous maison et ail des ours

Salade d’ail d’ours à la lyonnaise

J’ai gardé de mes séjours en Haute-Savoie autrefois, en périodes d’hiver, le souvenir des salades lyonnaises. Hier, j’ai accommodé mes feuilles d’ail des ours avec ce qui me restait de mâches (du panier AMAP partagé par les voisins) avec un œuf mollet coulant à souhait et un reste de lard rôti (plat culturel dans cette partie de la Bretagne, auquel je sacrifie de loin en loin).

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J’ai mélangé bouquets de mâche et feuilles d’ail des ours, un peu lacérées, arrosées d’un peu de vinaigrette moutardée. J’ai cassé l’œuf dans une eau frémissante vinaigrée. Une minute à deux, pas plus, en reformant le blanc autour du jaune. J’ai laissé l’œuf dans l’eau hors du feu, le temps de faire sauter rapidement le lard rôti et les croutons déjà prêts (j’en ai toujours d’avance, faits avec du pain sec, passé au four avec un peu d’huile d’olive).

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J’ai versé le lard et les croutons sur la salade de mâche et ail des ours, puis j’ai séché l’œuf sur un papier absorbant avant de le poser délicatement sur l’assiette. J’ai ouvert l’œuf. Il a coulé comme la source du monde.

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Plateau dehors au soleil sur la terrasse, comme 345 jours par an minimum, avec un petit merlot. Tranquille. Bonheur simple.

Pesto d’ail des ours

Comme j’avais cueilli toute les belles feuilles de mon carré d’ail des ours au fond de la prairie, avant que la floraison se fasse, j’ai fait un pesto avec le reste.

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Les ingrédients du pesto

J’ai suivi la recette de mon amie allemande, artiste-peintre de Francfort, Pauline le Theix, en changeant les ingrédients suivant les ressources de mes placards. Elle utilise des noix, je n’avais que des noisettes, ça va bien quand même. On peut utiliser aussi des pignons comme dans le pesto de basilic.

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Mixage du pesto à la moulinette Moulinex

Deux pleines mains de feuilles, une à deux gousses d’ail, de l’huile de tournesol (ou d’olive, selon les goûts), du fromage dur râpé genre Gran Padano. J’avais du parmesan râpé, ça va bien aussi. J’ai mixé l’ensemble et j’ai mis dans deux petits pots. Je les ai couverts d’huile pour protéger la surface de l’oxydation. Je les garde au frigo, car je vais les manger rapidement.

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Conservation

On peut aussi congeler ce pesto dans des portions individuelles comme des bacs à glaçons.

 

Attention à ne pas confondre

Ressemble au muguet et aux colchiques. Vérifier que la plante a l’odeur et le goût de l’ail. Nervures parallèles de la feuille allongée.

Pour les végérariens

Bien sûr, la salade est aussi délicieuse sans lardons. On peut remplacer par des fruits secs, des noix, des noisettes.

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L’hiver est fini. Faites le plein de vitamines avec les salades naturelles ! Bon appétit printanier !

Gaelle Kermen,
Kerantorec, 1 avril 2017

P.S. 26 avril 2017

L’ail des ours est en fleur. De jolies petites sommités étoilées, délicates à la vue, aillées au goût, parfument agréablement les salades printanières.

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  • Certaines plantes protégées ne doivent pas être arrachées pour être plantées ailleurs. Les jardinier(e)s ont beaucoup de mal à se priver de prélever des boutures pour acclimater de nouveaux plants chez eux. Ce n’est pas toujours une bonne idée : j’ai rapporté il y a onze ans un morceau d’une branche de saule lors d’une promenade au Manoir de Kernault, près de Quimperlé, 29300, au bord d’un ruisseau. Je crois que je vais devoir couper ce saule qui a pris et est maintenant trop proche de ma petite chaumière. La force de la nature m’impressionne toujours. Un simple bout de bois vivant de quinze centimètres est devenu un arbre de plusieurs mètres, pourtant je l’ai soigneusement taillé chaque hiver…
  • Les vertus de l’ail des ours
  • Pauline le Theix sur Pinterest

Recette des meringues maison

Les meringues sont mon pêché mignon. Pourtant, je ne suis pas très gourmande de sucré et je n’ai pas l’habitude de grignoter ni d’avoir besoin de sucreries pour me sentir mieux. Mais les meringues sont un peu addictives. J’ai longtemps rêvé de savoir en faire, sans trop y croire, car je ne suis pas une cuisinière très douée, contraitement à beaucoup de blogueuses culinaires ou pâtissières. Moi, je cuisine parce que je dois me nourrir et que j’ai très faim quand j’arrête l’écriture matinale. Je prévois donc dans la semaine une après-midi ou deux de cuisine pour avoir des plats d’avance. J’aime que les aliments soient bons, sains et simples à cuisine. Je ne donne dans ce blog de mes chantiers que des recettes que tout le monde est capable de faire.

Il se trouve que j’ai réussi plusieurs fois à faire de bonnes meringues. J’ai fini par noter ma recette. Mes recettes sont issues de mon abondante bibliothèque culinaire héritée de ma grand-mère restauratrice, de ma mère nourricière de famille nombreuse et de souvenirs qui reviennent de conseils donnés par ma maman ou son amie de pension, la gastronome Simone Morand. Là, c’est une phrase de Mammig qui est revenue : « Les meringues doivent dessécher longtemps, si possible toute une nuit. »



Ingrédients

  • 4 blancs d’œufs
  • 140 g de sucre blanc très fin (Daddy à pâtisser)

Ustensiles

  • Robot pâtissier de 1 à 5 sans protection pour pouvoir mettre le sucre par cuillerée, avec son outil Fouet
  • Four chauffé à 90 ou 100° (j’ai fait les meringues après avoir fait cuire du pain et un feuilleté salé)
  • Cuillère en bois pour garder la porte ouverte afin d’évacuer la vapeur
  • Plaque couverte d’une feuille de papier sulfurisé
  • Poche à douille et douille à meringue
  • Boite en fer pour conserver les meringues


Temps de préparation :
15 à 20 minutes

Temps de cuisson : 2 heures à 90/100° (surveiller la température du four) et desséchement toute la nuit

Préparation

J’ai sorti assez tôt les blancs d’œufs du congélateur où je les avais remisés lors de précédentes préparations d’œufs sans les blancs. Je les ai mis dans le bol du robot pâtissier.

J’ai appuyé sur 1, doucement, puis 2, puis 3, puis 4, enfin. Quand les blancs commencent à monter, j’ajoute une cuillerée de sucre très fin. Je laisse bien intégrer le sucre avant d’en ajouter une autre. La texture devient très fine. J’ai arrêté quand elle me semblait assez ferme.

Le fouet relevé montrait un appareil faisant le bec. J’aurais pu battre encore un peu plus. J’ai eu l’impression que mon appareil était un peu trop liquide. Pourtant le résultat est bon. Affaire d’appréciation et d’habitude, que je n’ai pas vraiment.

J’ai mis l’appareil dans la poche à douille, je manque de pratique et suis assez malhabile, mais ça a marché quand même. Faut pas se décourager. J’ai fait des tas comme j’ai pu. Ça n’a pas la régularité des pâtissiers, qui sont des maîtres en leur art. C’est du fait maison. Du moment que c’est bon, ça me va. Et c’est bon.

Cuisson

J’ai mis la plaque au four chaud à 90°/100°. J’ai mis une cuillère en bois pour tenir la porte ouverte. J’ai laissé deux heures. Les meringues étaient bien blanches, déjà décollables. Je les ai laissées en place, toute la nuit, après avoir éteint le feu.



Résultat

Les meringues sont comme je les aime, craquantes à l’extérieur, moelleuses à l’intérieur. J’ai mis moins de sucre que dans la recette trouvée dans un livre de pâtisserie que j’ai dans ma bibliothèque culinaire. La recette donnait deux cents grammes pour quatre œufs. En diminuant, j’ai un résultat qui me convient mieux. On se déshabitue vite de manger trop sucré. Voilà, je les ai mises dans une boite en fer, pour les conserver quelques jours. Simple et efficace !


Pas de gaspillage

Cette recette permet d’utiliser les blancs d’œufs dont on n’a pas besoin pour certaines préparations. Je suis toujours choquée de voir jeter les blancs d’œufs dans l’évier. Depuis que j’ai un congélateur, je les mets dans un pot à yaourt et je les conserve jusqu’à en avoir assez pour faire des meringues. Quatre, c’est une bonne dose.

Un délice ! Bon appêtit !

Gaelle Kermen, Kerantorec, 22 mars 2017

Simone Morand, Gastronomie bretonne, Flammarion, 1965

Recette inspirée de la recette des têtes de nègre, partie meringue, de la brochure Tout savoir sur les desserts du CEDUS (centre d’étude et d’utilisation du sucre), Paris, 10-61.

Recette : un sorbet aux kiwis

Recette : un sorbet aux kiwis (apéritif ou dessert)

C’est la saison de la récolte des kiwis. Les kiwis se sont bien acclimatés en Bretagne. Les jardiniers qui ont eu la bonne idée de planter au moins deux plants, un mâle et une femelle, dans leur jardin, ne manquent pas de vitamines en hiver.

kiwi

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Personnellement, j’aime beaucoup le kiwi en sorbet.


Ingrédients :

6 gros kiwis ou 10 petits
2 citrons
50 g de sucre


Je laisse la cuve de la sorbetière au bas du congélateur, pour la tenir prête à de futurs sorbets selon les fruits de saison.

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J’ai pris six kiwis mûrs, je les ai pelés, découpés en petits morceaux, mis à la casserole avec le jus d’un citron, cinquante grammes de sucre seulement.
J’ai fait rapidement pocher, ça a rendu du jus en faisant bien fondre le sucre.
J’ai laissé refroidir avant de mixer et j’ai mis au frais.

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Il est bon de passer l’appareil au chinois pour enlever un peu de grains. Il en passera toujours, sauf si on ajoute une mousseline.

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Ensuite j’ai sorti la cuve, j’ai inséré le bloc moteur dans le couvercle, j’ai fixé la pâle, j’ai posé le couvercle en le fixant dans les encoches des côtés (pas très pratique à manipuler sans anse, sur la sorbetière Lagrange).

J’ai laissé prendre 40 minutes. On peut faire moins, il faut surveiller la texture pour la garder légère.

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La texture et le goût ont fait l’unanimité, en entrée pour moi, en dessert pour les autres.

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Idée : j‘aime ce sorbet de kiwi en apéritif avec du guacamole. Les couleurs de l’avocat et des kiwis se marient bien entre elles, ainsi que leurs saveurs. Je le sers désormais en apéritif avec un vin rosé ou un blanc du Gers, genre tariquet premières grives.

J’avais aussi trouvé un vin du Poitou, poivré, qui allait parfaitement avec le sorbet de kiwi et le guacamole. Hélas, je n’en ai pas noté le nom.

Bon appétit et belles fêtes ! Un sorbet de kiwi est rafraîchissant après des agapes !

Gaelle,
Kerantorec, le 4 décembre 2016

P.S. Dans une barquette de kiwis du commerce, j’avais trouvé une cuillère-couteau très pratique, pour couper en deux un kiwi et le manger à la coque, ou encore pour le peler, car la cuillère enlève moins de pulpe que le couteau-éplucheur.

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P.S. 2 Un petit truc important pour que le sorbet prenne bien. Il faut que tout soit très froid, l’appareil mis à rafraîchir après le mixage et le tamis, la cuve de la sorbetière et… les récipients dans lesquels vous allez présenter votre sorbet. Bon appétit !

Faire son lait d avoine maison

Comment faire soi-même son lait d’avoine et en faire des yaourts

Cahier de chantier
Samedi 18 juin 2016 12:44
Je viens de faire du lait d’avoine, suivant ce blog : comment fabriquer son lait d’avoine maison en quelques minutes.

C’est mon ami paysagiste et poète québécois de longue date, Robert F. Robert, qui m’a donné envie de faire ça. Un de ses amis lui demandait la recette. C’est la même que dans le blog.

Lait d’avoine maison

Il me restait un fond de flocons d’avoine de l’hiver, occasion d’essayer.

J’ai pesé les flocons : 62 g, j’ai ajouté 62 cl d’eau, j’ai mixé, en deux fois, j’ai passé dans une mousseline, j’ai bien appuyé pour faire sortir le lait, j’ai mis dans une petite bouteille d’eau, gardée au froid du frigo.

J’ai bu ce qui restait. Pas trop de goût, je n’ai rien mis en plus de l’eau, ni sel, ni sirop.

Lait d'avoine maison pas cher
Pesée des flocons dans le blender selon la base de proportion de 100 g de flocons par litre d’eau © gaellekermen 2016
Lait d'avoine maison pas cher
Deuxième mixage du mélange eau et avoine au mixeur-blender © gaellekermen 2016
Lait d'avoine maison pas cher
Tamis du lait d’avoine ©gaellekermen2016
Lait d'avoine maison pas cher
Reste de flocons et lait d’avoine pas cher ©gaellekermen 2016

On pourrait utiliser les restes des flocons dans du pain.

Yaourt au lait d’avoine

J’ai fait du yaourt avec le lait d’avoine puisque je n’avais plus de lait et du yaourt de brebis. Ça a très bien marché.

Lait d'avoine maison pas cher

La texture est du genre de celui de la préparation Sojasun. Pas désagréable.

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Le petit lait est allé dans une pâte à pain. IMG_7713

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Album des photos sur Flickr

Lait d'avoine maison pas cher

Bon appétit !

Gaelle Kermen
Kerantorec, 5 juillet 2016

 

Sur la yaourtiere Figuine

Mon article ancien sur la yaourtière Figuine est un des plus lus sur mon blog de chantier Kerantorec.

L’article date d’avril 2010. Je vais ici lui donner un complément, plus de six ans après.

Ma fidèle yaourtière a coupé son courant il y a peu. Comme ça, d’un coup, elle ne s’alimentait plus. Finie la petite lumière chaleureuse ! Finie la petite musique de fin de nuit !

Bien sûr, j’ai eu l’idée de regarder si je ne pouvais pas la démonter et vérifier ce qu’elle avait dans le ventre. Mais les rivets en triangle sont inconnus des têtes de mes nombreux tournevis pour microinformatique.

Alors j’ai essayé autre chose et ça a bien marché. Voilà pourquoi je le partage avec vous.

J’ai fait mon mélange habituel lait entier et yaourt de brebis dans le bac d’un litre de la yaourtière, j’ai passé l’ensemble au micro-onde pendant une minute trente.

Pendant ce temps, j’avais fait bouillir un peu d’eau que j’ai mise dans le fond de la yaourtière Figuine.

J’ai posé le bac d’un litre rempli du mélange chauffé dans la yaourtière en appuyant doucement pour enlever toute l’eau superflue (sur le bac de l’évier).

eau chaude dans yaourt

J’ai couvert du grand couvercle en plastique transparent et j’ai protégé avec une couverture à théière que j’utilise pour les yaourts. La yaourtière est restée ainsi pendant la nuit.

couverture de theiere

Le matin, près de douze heures plus tard, le yaourt était pris, impeccable, lisse, bien ferme.

Yaourt bien lisse

La yaourtière Figuine est suffisamment bien isolée pour servir de yaourtière sans électricité. Elle garde la température apportée pendant le passage au micro-onde.

Un essai concluant avec du lait d’avoine maison

J’ai fait aussi l’essai avec un yaourt de brebis et du lait d’avoine maison parce que je n’avais plus de lait, et ça a aussi très bien marché. Ce sera l’objet d’un autre article.

Bon appétit et bel été !

Gaelle
Kerantorec, 25 juin 2016

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portraitGaelleKermenparAnaLDS
Gaelle Kermen prépare la publication numérique de ses cahiers de chantier en bricolage, jardinage, cuisine simple.

Elle est l’auteur de Scrivener plus simple, pour Mac et pour Windows publié sur toutes les plateformes numériques par ACD Carpe Diem, 2016.

Amazon : format .mobi pour Kindle, Fire et application pour ordinateurs

Smashwords : format .epub (iPad et tablettes Android), .mobi (Kindle), PDF, LRF (Sony eReader)

Un mini potager en Bretagne sud : tableau d’association des légumes

Début le 3 juin 2016

Il fait beau en Bretagne en ce mois de juin. Chose étonnante, la terre est sèche. Alors que partout ailleurs il pleut.

Je suis en correction du deuxième guide Scrivener plus simple, dans la Collection pratique Guide Kermen, cette fois la version pour Windows. Je n’ai pas beaucoup de temps pour m’occuper du jardin. Je me borne à faire le minimum, tailler ce qui dépasse ou sèche, et c’est déja très beau.

Pourtant, un potager, c’est la base de l’autonomie et de l’indépendance, qui sont les maîtres-mots de ma vie.

Alors je viens de nettoyer une parcelle de deux ou trois mètres carrés juste en face de la porte de la cuisine, prônant ainsi une grande paresse ou une fraîcheur maximale dans la gestion de mes futurs légumes et aromatiques.

Mon voisin-cousin m’a apporté des plants de poireaux, le genre de légumes qui ne demande aucun soin et reste en terre toute l’année. Indispensable à mes soupes ou bouillons quotidiens, chauds en hivers, froids en été. Va donc pour le poireau.

Les dernières pommes de terre ont germé dans leur sac. Je vais dons les planter aussi.

J’ai aussi six beaux plants de choux qui attendent dans une jardinière que je les plante au bon endroit, en face de la cuisine. Le choux c’est aussi indispensable dans les soupes, ou si jamais j’avais mal aux genoux en cataplasme.

Et la grande question se pose au moment de mettre ces trois premiers légumes en terre : vont-ils bien ensemble ? J’ai le souvenir malheureux d’avoir mis une année des tomates et des pommes les unes près des autres et le mildiou avait bien ravagé mes plantations.

Heureusement, je suis devenue une femme bien organisée et je retrouve sur mon Mac mini le tableau fait il y a des années sur mon iMac 98 des associations de légumes au potager.

Le voici, ça peut aussi vous être utile.

association de legumes au potager
Tableau des légumes associés au potager

Patates et choux vont bien ensemble (feux verts).

Rien n’est contre-indiqué pour le poireau (carrés blancs). Je pourrai y mettre de l’ail et semer des carottes, des bettes et du céleri. Surtout pas de haricot (carré rouge)!

Je pourrai semer des radis autour des choux. Des épinards près des patates.

C’est parti pour une nouvelle saison potagère. Bien sûr, les légumes ne seront arrosés qu’au repiquage, par les cuvettes d’eau récupérées dans l’évier, puis selon leurs besoins, comme les potées de terrasse.

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Patates germées coupées, plants de choux et de poireaux à repiquer
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Au fond deux petites rangées de patates plantées bien profondément et devant quatre plants de choux.

Pour télécharger le tableau sur votre ordinateur en PDF, c’est ici :

Tableau-Assoc-Legumes

J’avais fait ce tableau lorsque je faisais un vrai potager, important et suivi, en prenant des notes sur les livres lus ces années-là et en tenant compte de mes propres observations.

Bon potager !

Gaelle Kermen,
Kertantorec, le 3 juin 2016


Suite le 10 juin

La suite du mini potager : des semis

Enfin la pluie est arrivée, libérant l’étouffement des dernières heures, après des jours de bonne chaleur et sécheresse (alors que le reste de la France souffrait d’inondations). Il va être possible de semer quelques graines restant dans mes archives potagères : persil, radis et épinards.

Je consulte mon tableau pour décider de la place des semis selon les associations ou répulsions de chaque plante du potager.

Les épinards iront bien avec  les pommes de terre au fond, sans trop de soleil, sous la mi-ombre des bosquets autour.

Les radis iront bien avec les choux.

Le persil va aller devant, en bordure.

La terre est bien chaude, elle vient d’être humidifiée par la pluie bienfaisante d’été, elle sera nourricière.


Blog auteur : https://gaellekermen.net/