Kerantorec : comment j’ai commence la genealogie

Lorsque j’ai commencé à vivre à Kerantorec, c’était d’abord de façon saisonnière depuis 1976 lorsque nous avons ouvert, mon mari et moi, une crêperie au village.

Nous habitions à cheval sur l’Ariège et la Bretagne, puis, sur la Haute-Savoie et la Bretagne. Je ne connaissais pas grand chose sur la généalogie de mes ancêtres. J’avais écouté ma grand-mère conter des anecdotes sur ses ancêtres et parler de ceux de Kerantorec. Mais je n’avais pas gardé beaucoup de souvenirs. La crêperie me permettait de rencontrer de nombreux cousins de la famille, de toutes les branches, et j’avais envie de les situer dans l’arbre généalogique général. Mais j’étais pressée par l’éducation des enfants, la gestion de la crêperie et les deux déménagements annuels dans un sens ou dans l’autre à travers la France.

Je me suis posée chez moi, quand j’ai demandé le divorce en octobre 1983. J’ai eu le privilège de pouvoir être près de mon père dans les derniers mois de sa vie.

Quelques jours avant sa mort, ce devait être en février 1984, il est parti le jour de mon anniversaire, le 3 mars, mon père m’a tendu un livre qui avait appartenu à son grand-père Martial le Doze.

Le livre était annoté avec le nom du village de Kermoguer, où se situait autrefois un Manoir dont on disait que la tour avait été détruite par le propriétaire après un accident. Le monsieur du manoir jouait avec sa petite fille à faire ce qu’on appelle « l’avion », il aurait lâché l’enfant qui serait allée se fracasser contre le mur de la tour. Traumatisé par la mort de l’enfant, il aurait ordonné que la tour soit détruite.

Est-ce un vrai ou un faux souvenir que j’ai conservé en ma mémoire ? Je ne sais, mais j’ai toujours évité ces jeux avec mes enfants ; j’ai toujours eu peur quand un de mes gendres faisait sauter en l’air son fils, mon petit-fils.

Le manoir est tombé en ruine. Il l’est toujours actuellement. Dans les années 50, les jeunes propriétaires ont préféré faire bâtir une maison neuve devant le manoir que de restaurer celui-ci. Pour moi, enfant, puis adolescente, ce type de maison était une insulte au paysage. J’étais déjà sensible aux vieilles pierres et ces maisons en parpaings me semblaient bien moches à côté du pigeonnier qu’on pouvait voir un peu plus loin. Le pigeonnier a été restauré par des bénévoles d’association de défense du patrimoine et se visite actuellement. J’y passe régulièrement quand je circule à vélo dans la commune.

pigeonnier-Kermoguer

Le livre que me montrait mon père faisait état d’un humour particulier dont mon père riait encore dans ses derniers jours de vie. La page de garde avait été pliée pour qu’on lise Le livre du chien. Quand on dépliait la page, on lisait Le livre du chrétien. Humour catholique potache.

Kermoguer intriguait mon père. Soudain, il ne savait plus pourquoi son grand-père Martial, qui l’avait élevé quelques années à Kerantorec après la naissance de son frère Marcel, avait lui été élevé au manoir de Kermoguer.

Mon père m’avait demandé de trouver pourquoi Martial avait dû partir vivre à cet endroit.

Mon père est mort le 3 mars et je n’ai pas répondu tout de suite à sa question. Ces jours-là, je lisais des livres sur Paul Gauguin et j’avais encore des questions à lui poser sur ses souvenirs de Marie Poupée, l’aubergiste du Pouldu, l’hôtesse des peintres, qui avait construit la maison que notre grand-père Louis le Doze avait rachetée, à Kerfany, en 1925, après son départ à Toulon, où elle avait vécu de 1924 à 44. Marie Henry est morte dans les bombardements de la ville et a été enterrée dans une fosse commune.

Le lendemain de la mort de mon père, alors que j’étais dans sa maison pour garder le foyer allumé, chaud et vivant, j’avais eu la tentation d’aller frapper à la porte de sa chambre, pour lui poser une question. J’avais été retenue, me rappelant qu’il était mort le samedi midi, par cette pensée qu’il mettait au plus profond de mon cerveau : « Maintenant, c’est toi qui vas trouver les réponses aux questions. Et tu pourras guider les autres pour qu’ils les trouvent eux-mêmes. »

La transmission s’est faite à ce moment. Cette intime conviction ne m’a plus quittée. Désormais, mon père ne serait plus là pour me guider, mais il m’accompagnerait encore par l’esprit et je trouverais moi-même les réponses aux questions, parce qu’orpheline de père à 38 ans, j’étais devenue une adulte responsable.

La réponse à sa question sur Kermoguer, je suis allée la chercher à la Mairie de Moëlan, en novembre et décembre 1984. Dès les premières recherches, je savais pourquoi son grand-père avait quitté sa maison natale de la ferme de Plaçamen où son père Guillaume le Doze devait être Grand valet auprès du Comte de Mauduit dans une ferme modèle, pour aller vivre avec sa mère et sa grande sœur Joséphine à Kermoguer où vivaient sa tante et son grand-père Pierre le Doze. Guillaume le Doze était mort alors que son fils avait huit ans. La maman, Marie-Josèphe Orvoën, née à Kerrel, non loin de Plaçamen, s’était réfugiée chez son frère Pierre Orvoën, qui était marié à la sœur Madeleine de son mari Guillaume le Doze.

Le cadeau de Noël que j’ai fait cette année-là aux proches de ma famille a été un premier arbre généalogique, réalisé pour chacun et chacune, à l’encre de chine sur papier Canson, roulé comme un parchemin et attaché avec un ruban. J’ai gardé un exemplaire dans mes archives. Je l’avais un peu tâché et il était hors de question que je l’offre à ma nièce de cinq ans. Elle en a reçu un parfait, qu’elle a déroulé en chantant, comme les anges musiciens des fresques des églises…

ArbreCamille-1984

Ainsi je suis entrée dans la généalogie de Kerantorec, pour répondre à une question sacrée, posée par mon père quelques jours avant son dernier souffle.

C’est pourquoi j’aime circuler à vélo sur les terres où je sais que mes ancêtres ont vécu. Leur esprit reste vivant en moi et le resteront dans ces pages qui veulent retracer un peu de leur histoire avec celle de leurs descendants.

Depuis, l’arbre généalogique s’est beaucoup étoffé. Je vois deux erreurs sur cet arbre primitif : j’ai cru que Martial était né à Khermen, alors qu’il est né à Plaçamen. Sa mère était née à Kerrel et non à Kersel. Ses parents étaient cultivateurs à la ferme de Plaçamen. Je connais désormais toutes les migrations des ancêtres d’un village à l’autre en trois siècles. Je ne connais pas encore toutes les causes. Je les cherche dans les archives départementales. Une enquête passionnante. J’en dirai plus dans les prochains articles et dans les chapitres de mon livre en cours : Kerantorec un domaine breton.

Gaelle Kermen
Kerantorec, le 18 octobre 2019


Arbre généalogique publié sur HeredisOnline

Arbre généalogique publié sur Geneanet


portraitGaelleKermenparAnaLDSGaelle Kermen est l’auteur de Scrivener plus simple, le guide francophone pour Mac, Windows et iOS, 2016-17, Aeon Timeline plus simple pour les francophones, 2019.
Dernier guide pratique sur l’utilisation de Scrivener pour iPad et iPhone : Écrire un livre entier sur iPad avec Scrivener.
Elle écrit aussi des livres de mémoires. En cours : Kerantorec un domaine breton, sortie fin 2019.
Les ebooks sont publié sur toutes les plateformes numériques.
Apple : format epub pour iPad et iPhone
Amazon : format .mobi pour Kindle, Fire et application pour ordinateurs
Smashwords : format .epub (iPad et tablettes Android), .mobi (Kindle)

Publicité

Bilan 2014 3 restauration du salon

Les travaux du bois avaient été les principaux projets de l’année 2014, entre l’abattage de la haie de palmes, la menuiserie du mobilier de bureau, et celle en bois de palette. Comme j’étais dehors la plus grande partie de la journée, j’avais laissé de côté un élément essentiel de la chaumière, le salon.

Restauration du salon de septembre à Noël

Ce salon avait été sinistré par les eaux et portait des traces douloureuses. Une fuite d’eau, décelée seulement au bout de… 32 ans, avait sali un mur dans le coin sud-est de la cheminée et des infiltrations d’eau avaient coulé depuis le toit de chaume, que nous avions réparé l’été 2013.

Coin du feu au chat dans le salon restauré. Noël 2014
Coin du feu au chat dans l e salon restauré. Noël 2014

J’avais tenté de garder cette pièce en état de salubrité en mettant un poêle à granulés, une occasion vieille de 20 ans, qui a au moins permis d’enlever de l’humidité lors des tempêtes de l’hiver 2013. Mais il n’était plus performant, je voulais le changer. J’ai opté pour un poêle très peu cher (à la mesure de mon modeste budget), un Taïfun de Moderna, fabriqué en Bulgarie. En voici les aventures.

Début septembre, après le départ des enfants, j’ai entamé le rangement des livres qui attendaient sur la grande table du salon, par terre, dans tous les coins, depuis que j’avais démonté la grande bibliothèque Monta Bruynzeel pour la changer de côté et gagner de la place dans la pièce, en permettant une meilleure expositions de tableaux grands formats. J’avais fait ce démontage début 2013 et commencé le rangement des compacts discs et des disques vynile. Je tenais entre mes mains les disques de Kevin Ayers, musicien pop anglais que j’avais connu en décembre 1972 à Londres, et revu à Montolieu en mai 2011. J’allais les ranger au début de la collection vynile pop, bien classée de A à Z, de Ayers à Zeppellin, quand je me suis arrêtée, troublée par sa présence. C’était comme si Kevin avait été dans la pièce auprès de moi. Il se passait quelque chose. J’avais déjà eu ce type d’intersignes. J’étais dans un état second. J’ai rangé les disques à leur place et j’ai cessé les réinstallations du salon. Impossible de m’y remettre. Un peu plus tard, j’ai appris la mort de Kevin, au moment où le temps s’était suspendu.

Rangement de la grande bibliothèque

Il a fallu la visite de ma camarade de classe du lycée Hélène Boucher à Paris, ma voisine de table l’année scolaire 1960-61, pour que je fasse l’effort immense de ranger mes livres. Nous ne nous étions pas vues depuis 54 ans et je ne pouvais imaginer lui montrer mes livres en désordre, c’est ensemble que nous avions appris leur valeur. Grâces soient rendues à mon amie Liliane Willefert-Bénard, philosophe. Le salon était à peu près présentable quand elle est arrivée avec son mari.

Ils m’ont emmenées me reposer à Erdeven et j’ai pu continuer les travaux au retour, rechargée par les grandes pierres, la mer et leur chaleureuse amitié au-delà du temps.

rangement du salon01
Rangement du salon début septembre avec le nouveau poêle

Démontage du poêle à granulés et installation du poêle Taïfun

Les deux poêles attendaient dans le coin de la cheminée. C’est là qu’est arrivé un petit miracle. Car je ne pouvais décemment les déplacer toute seule et mon cousin-voisin était bloqué !

Les deux poêles en attente dans le coin cheminée
Les deux poêles en attente dans le coin cheminée

Un extrait de mon cahier de chantier 2014

Vendredi 12 septembre 2014

21:20 Il y a des jours où je n’ai pas l’impression d’avancer, du moins pas autant que je le voudrais, quand je fais mes plannings et mes listes de tâches, toujours trop longues et abondantes. Mais certains jours comme celui-ci, un grand pas en avant se fait, alors que je ne m’y attendais pas.
Ce midi, j’étais à nettoyer la cour de la petite chaumière, en tenue de chantier, short, chaussettes et chaussures de jardin, veste bleue de travail, gants de protection et casquette Dick sur la tête, quand j’ai entendu une voiture s’arrêter. Curieuse, je me suis avancée sur le parking, car je pensais qu’il s’agissait enfin des nouveaux voisins, que nous n’avons pas encore vus.
Un monsieur sortait d’une Mercedes immatriculée en Allemagne, son iPhone à la main, et me voyant, m’a demandé l’autorisation de photographier le village. J’ai dit oui, et je repartais vers ma cour, quand il m’a appelée : « Madame ! ». Je suis revenue sur mes pas, il voulait savoir s’il était possible de passer des vacances ici. J’ai dit non, sauf peut-être dans la petite maison. Il a alors remarqué ma casquette Dick et il a dit qu’il était « carpenter », qu’il faisait des « furnitures » et qu’il se fournissait chez eux. J’ai dit que j’y trouvais mes « japanese saws ».
Et du coup, j’ai eu toute confiance en cet homme sympathique et comme il me posait des questions sur mes bâtiments et les travaux en cours, je lui ai montré mon bureau, puis la cuisine, il a dit : « It’s your living room ? », « No, my kitchen! »‘ « Oh! Wonderful ! In oak ! », puis, après hésitation, le salon.
Là il s’est passé quelque chose. Il n’a pas vu l’immense foutoir dont j’ai honte, ou il a eu la délicatesse de ne pas le signaler, mais il a vu tout de suite la cheminée, avec le poêle démonté dedans et le nouveau poêle en bas en attente. Il a proposé de descendre le poêle à granulés. « Together! ».
Il a craint un moment que je ne puisse pas soutenir la masse lourde. J’ai dit : « Tell me when. You count. » « Three, two, one, go. » Impeccable, nous avons déposé le poêle sur la palette, puis nous avons fait glisser la palette sur la marche, jusqu’au sol du salon. Ensuite, il a dit : « We put the new one ? ». « Yes, thank you ! » Cette fois, c’était nettement plus léger et le Taifun a trouvé sa place aisément.
Incroyable ! Un genre de miracle. J’espérais bien que quelqu’un m’aiderait à changer ces deux poêles de place, puisque Guenal, en maladie, ne pouvait m’aider. Mais je n’imaginais pas qu’un inconnu de passage, étranger de surcroit, serait cette personne providentielle. Je l’ai remercié. Il a pris des photos de la maison, de moi assise sur la terrasse, j’ai protesté que je n’étais guère présentable, mais il a dit : « Well, you’re a worker ! » « Yes, I am a worker. »
Il a admiré le jardin. J’ai demandé son mail, pour lui envoyer des photos du poêle quand il sera en marche. Il a parlé de revenir avec sa femme me donner sa carte. Nous nous sommes serrés la main, avec respect mutuel. Il a dit que c’était étonnant que je lui aie montré ma maison. J’ai dit que c’était parce qu’il m’avait dit qu’il était « carpenter ». Il a dit que c’était à cause de Dick qu’il m’avait parlé.
A quoi ça tient, une relation, un échange. Ici à Dick, la marque allemande qui vend de si bons outils !

Scie japonaises de bûcheronnage et casquette Dick de travaux
Scie japonaises de bûcheronnage et casquette Dick de travaux

Cette action d’Axel Seger a servi de détonateur à toute mon action de restauration du salon. Qu’il en soit ici vivement remercié. Il s’inscrit au Hall of Fame des bienfaiteurs de Kerantorec.

Très vite j’ai pu faire fonctionner le nouveau poêle, ce qui a changé la vie du salon, un coeur rebattait dans le foyer de la maison.

L'installation du poêle Taifun a réveillé le salon.
L’installation du poêle Taifun a réveillé le salon.

Pose d’une plaque en zinc dans le conduit

Premier petit déjeuner de l'an 2015, près du feu, désormais isolé du froid du conduit de cheminée par une plaque isolante.
Premier petit déjeuner de l’an 2015, près du feu, désormais isolé du froid du conduit de cheminée par une plaque isolante.

Ensuite j’ai pu effectuer de nombreux rangements, dans le salon, la petite chaumière, la réserve, profitant des derniers jours longs de soleil, période de dons à Emmaüs, ou de voyages à la déchetterie.

De la Toussaint à la fin de l’année 2014

A la Toussaint, le temps a changé, il n’étais plus question de travailler dehors. Deux gros problèmes restaient à résoudre pour que le salon redevienne vivable. La poutre devant la cheminée avait été entamée par la fuite d’eau qui avait duré 32 ans. Elle menaçait de tomber. Du moins je l’imaginais ! Il a fallu l’étayer pour la sécuriser.

Alors seulement j’ai pu envisager la réfection de l’enduit du mur abîmé par les traces d’eau, en chaux, chanvre et sable, comme les autres enduits faits dans la maison depuis 1996 et qui ne bougent pas au fil du temps.

Quand je prenais des photos sur l’avancement des rangements du salon, j’étais toujours gênée par l’état des poutres, que j’avais badigeonnées à la chaux en 1995. La chaux s’écaillait, tombait, c’était hideux. Ayant rangé les bibliothèques, je ne supportais plus d’avoir le ciel qui me tombait sur la tête. Un jour j’en ai eu assez, j’ai entrepris le décapage des poutres. Un travail sale et déplaisant, mais dont le résultat immédiat me remontait le moral. A part la première poutre, qui avait souffert de circonstances extérieures, les poutres étaient saines et en bon état. Maintenant j’oublie le plafond, il a repris sa juste place.

Décapage des poutres du salon

Début du décapage des poutres, pas simple quand la pièce où on le fait est habitée. Tout à la main, brosse métallique, grattoir, acide chlorhydrique final.
Début du décapage des poutres, pas simple quand la pièce où on le fait est habitée. Tout à la main, brosse métallique, grattoir, acide chlorhydrique final.

Enduit de chaux et chanvre dans coin cheminée abîmé par suie et infiltrations d’eau

Après l’étayage de la poutre devant la cheminée, je pouvais refaire les enduits.

Enduit de chaux, sable, chanvre (1 tiers de chaque) au dessus du linteau du passage et dans le coin de la cheminée.
Enduit de chaux, sable, chanvre (1 tiers de chaque) au dessus du linteau du passage et dans le coin de la cheminée.

Pose de rideaux dans le salon et la cuisine

Poser de nouveaux rideaux devenait une tâche facile à réaliser, eu égard aux forces qu’il avait fallu déployer dans la restauration du salon et un vrai plaisir d’avoir une grande table de cuisine pour tailler les tissus.

Pour occulter du froid, j’ai fait des rideaux avec des doublures en tissu thermique, c’est très joli et efficace.

rideaux-doublures-thermiques_3

Finitions dans la cuisine et le salon

Tout était fini dix jours avant Noël. J’avais respecté les engagements pris vis à vis de moi-même. J’avais fait beaucoup plus de choses que je ne pensais. 2014 a été une année très productive. Ma maison d’habitation a retrouvé ses couleurs, sa chaleur, sa vie.

Désormais la cuisine vibre bien avec ses nouveaux rideaux, sa belle table en chêne et ses dessertes rénovées.
Désormais la cuisine vibre bien avec ses nouveaux rideaux, sa belle table en chêne et ses dessertes rénovées.

Me voici arrivée au bout de ce bilan 2014 des chantiers, en trois pages de blog. Au départ ce devait être juste une liste des tâches effectuées avec leur illustration. Mais le sujet a emporté mon écriture.

J’espère vous avoir donné du courage. Dîtes-vous bien que si j’arrive à mener à bien ces chantiers parfois durs, sans grandes forces ni grands moyens, c’est que tout le monde peut en faire autant. Il faut savoir ce que l’on veut, faire preuve d’imagination, regarder dans les matériaux accumulés, investir dans des outils, oser se lancer, bien s’organiser, demander conseil aux gens compétents, accepter l’aide providentielle qui peut se manifester, recommencer si on s’est trompé, et apprécier le bonheur de travailler de ses mains. C’est un grand privilège.

Bricolez ! Prenez de la peine ! La récompense sera au rendez-vous !
Excellente nouvelle année 2015 pour de nouveaux chantiers.

Gaelle Kermen 2015

Remerciements à Axel Seger, Ideen aus Holz, Königswinter, Deutschland, avec toute ma reconnaissance

Tissu thermique trouvé sur le site de Tissus-Price

Rideaux occultants rouges trouvés au magasin Leroy-Merlin de Lorient-Queven Collection Inspire Manchester Rouge N°3
Rideaux occultants argent commandés sur le site Leroy-Merlin Collection Inspire Galet N°5

Poêle à bois Taïfun de Moderna trouvé sur le site poeleaboismaison.com

Outils Dick pour le bois, le jardin et autres belles choses site de commande

Bilan 1 mobilier intérieur
Bilan 2 mobilier de jardin en bois de palette
Bilan 3 restauration du salon

Plus de photos sur Galerie Flickr